Histoire de la petite mare des jardins
Naissance de la mare
L’idée de la mise en place d’une mare sur l’espace des jardins, a germé dans l’esprit de Gabriel VAUDRAY l’année du Congrès de la Rochelle en 1998.
L’endroit fut choisi… Et dans le cadre des « travaux collectifs » un jour de printemps, moi petite mare j’ai fait mon apparition !
L’installation et la mise en œuvre de mes infrastructures furent l’objet de beaucoup d’attention. Après la mise en eau, des plantations furent faites, on m’habilla de plantes et de fleurs. Puis Gabriel et Jean-Pierre Drouet sont allés kidnapper dans une rivière quelques plantes sauvages qui aujourd’hui fleurissent abondamment. Pour des raisons de sécurité je fus protégée par une clôture.
Je devais également faire l’objet d’observations particulières concernant la présence et la fréquentation des oiseaux, car à l’origine, il s’agissait également de classer ma personne en site LPO (ligue protectrice des oiseaux). Hélas pour l’instant, pas d’observation engagée malgré la présence de nombreux oiseaux.
Depuis j’ai accouché d’un petit monde merveilleux où se mêlent insectes et batraciens. Je dois ma bonne santé surtout à Marie-Jo qui me voue une vigilante attention.
Marie-Jo Voirin, Jean-Pierre Drouet Jean Malfroy nous ont contés la naissance de la petite mare
Petite histoire de la mare (Jean Malfroy)
Tous les jardiniers se sont habitués à cet agréable endroit qu’est la mare et l’espace vert voisin, mais avec le renouvellement de la population des jardiniers, beaucoup d’entre vous ne connaissent pas l’origine de cette réalisation.
Jusqu’en 1999,il y avait à cet endroit un enclos où était stocké du fumier, certes pratique pour ravitailler les jardiniers, mais nombreux problèmes: odeur, écoulement du purin dans le réseau de drainage, clôture peu esthétique en traverses.
L’idée de la mise en place d’une mare sur l’espace des jardins, a germé dans l’esprit de Gabriel VAUDRAY l’année du Congrès de la Rochelle en 1998.
Le projet
C’est le conseil d’administration présidé par Jean Malfroy qui a été décidé de supprimer l’enclos de fumier, de construire le chalet etd’y adjoindre l’idée de la mise en place de la mare de Gabriel Vaudray.
Le projet a été entièrement imaginé et creusé par les jardiniers : bassin à deux profondeurs séparées par un seuil (partie plus profonde pour attirer les batraciens et leur permettre de se reproduire; partie moins profonde avec quelques pierres émergentes pour que les oiseuax puissent se reposer et boire).
Le bassin creusé à la pioche et à la pelle, le fond a été tapissé d’une épaisse couche de sable puis recouvert d’une bâche plastique noir spécial bassin dont les bords sont dissimulés par la terre.
L’alimentation en eau
L’alimentation en eau vient uniquement de la récupération des eaux pluviales du toit du chalet : alimentation directe par une descente d’eau rendue discrète par une petite pergola avec plante grimpante ; alimentation indirecte par une cuve de stockage de 1000 litres placée derrière le chalet.
Un trop plein au bout du bassin évacue l’eau excédentaire vers le réseau de drainage proche.
Des plantes aquatiques, la plupart à fleurs (nénuphars, iris d’eau,…) ont été plantées et les abords ont éte aménagés avec les conseils de la pépinières Calais de
Plombières.
Cette réalisation s’inscrivait en fait dans le programme de l’environnement. La petite mare, habitée maintenant par les grenouilles, très fréquentée l’été par les oiseaux, et confiée à notre protection et à nos soins, est donc un maillon dans les habitudes et les initiatives que nous prenons et dans les efforts qui nous sont demandés pour que nos jardins participent au développement durable nécessaire pour notre planète.